Il est 6h47. Votre réveil sonne. Et là, avant même d'ouvrir les yeux, elle arrive. Cette petite voix insidieuse qui murmure : "Encore une journée de plus dans ce boulot qui ne me correspond pas."
Il est 6h47. Votre réveil sonne. Et là, avant même d'ouvrir les yeux, elle arrive. Cette petite voix insidieuse qui murmure : "Encore une journée de plus dans ce boulot qui ne me correspond pas."
Vous traînez des pieds sous la douche. Vous regardez votre reflet dans le miroir et vous vous demandez : "Mais sérieusement, qu'est-ce que je fais là ? Et surtout... qu'est-ce que je pourrais bien faire d'autre ?"
Ça vous parle ? Alors bienvenue dans le club ! Un club dont je faisais partie il y a quelques années, quand je me raccrochais à des "allez, encore quelques mois et ça ira mieux". Plot twist : ça n'est jamais allé mieux tout seul.
Mais aujourd'hui, j'ai une bonne nouvelle pour vous. Cette sensation de flou, ce brouillard professionnel dans lequel vous naviguez... ce n'est pas une fatalité. C'est même plutôt un signal. Le signal que quelque chose d'autre vous appelle et que votre cycle actuel touche à sa fin.
Alors, avant que vous ne passiez une heure de plus sur Google à chercher "test orientation gratuit" ou "comment savoir quel métier est fait pour moi", j'ai quatre techniques concrètes à vous partager. Des techniques que j'ai testées sur moi, puis sur des centaines d'accompagnés. Et qui marchent.
Le blocage le plus classique quand on est perdu professionnellement ? Le piège de l'analyse-paralysie. En gros, vous réfléchissez trop.
Plus vous vous demandez "quel métier serait fait pour moi", plus vous vous sentez perdus. Pourquoi ? Parce que cette question demande une réponse que vous n'êtes pas encore en mesure de donner. Pas sans expérimenter. Pas sans un éclairage extérieur.
Et pourtant, on se jette souvent sur des tests d'orientation. On fait des tableaux Excel de métiers potentiels. On lit quinze articles "top 10 des métiers qui recrutent". Le résultat ? Encore plus de confusion.
Aujourd'hui, je vous propose autre chose. Arrêtez de chercher le métier parfait. C'est le piège dans lequel il ne faut pas tomber. Ça va vous mettre encore plus de pression.
Commencez par une seule question : Quelle est l'activité qui me donne le plus d'énergie ?
Qu'est-ce qui me fait vraiment vibrer au quotidien ?
Prenons Martin, un de mes élèves. Il était complètement perdu au début. Jusqu'au jour où, dans un exercice, il a noté : "J'aime expliquer des choses complexes simplement, vulgariser." On avait un premier indice solide. Il ne savait pas encore qu'il allait devenir formateur, mais cette piste l'a orienté vers l'accompagnement et la transmission.
C'est un exercice très simple mais révélateur. Pendant trois jours, vous allez vous observer :
Vous notez tout. Que ce soit du professionnel ou du personnel. Même si ça ne vous semble pas être "un vrai métier".
Marie, une autre élève, me disait au début : "Je crois que je n'ai aucun talent, rien de spécial." Dans sa liste, elle a noté : organiser les anniversaires de ses amis, créer des playlists pour les ambiances, faire des plannings de vacances pour tout le monde.
Résultat ? On a découvert qu'elle avait un vrai sens de l'organisation et de la coordination.
Elle s'est orientée vers le community management en événementiel et elle s'épanouit complètement.
Ce que vous cherchez, ce ne sont pas les activités en elles-mêmes, mais les compétences qu'elles mobilisent. C'est là que votre potentiel commencera à se révéler.
Souvent, on ne voit pas nos propres qualités. Elles nous semblent normales, évidentes. On va donc demander de l'aide à notre entourage, mais pas n'importe comment.
Choisissez trois personnes différentes : un collègue de travail, un ami et un membre de la famille. Posez-leur ces trois questions précises :
Pascal, un de mes élèves, avait fait cet exercice. Tous ses collègues lui ont dit la même chose : "On vient te voir quand il y a des tensions, tu trouves toujours les mots pour apaiser." Lui ne s'en rendait même pas compte ! Ça lui a fait un déclic. Maintenant, il se forme à la médiation professionnelle.
Conseil important : ne discutez pas leurs réponses. Vous notez tout, même ce qui vous paraît absurde. Parfois, il se cache des choses très intéressantes dans l'apparente absurdité.
C'est le meilleur antidote au flou mental : tester, tout simplement.
Choisissez 2-3 domaines qui vous intriguent, même vaguement. Pour chacun, vous allez chercher à les expérimenter pendant une à deux heures maximum. Par exemple :
Une participante était attirée par le copywriting sans y connaître grand-chose. Elle a juste assisté à un webinaire et proposé un texte à une association locale. Résultat : elle a eu un premier contact avec ce métier qui a déclenché quelque chose.
Erreur à éviter : attendre d'être prêt. On ne devient pas certain d'un métier avant de l'avoir touché du doigt. Essayez, même un peu en dilettante. Vous verrez vite ce qui accroche et ce qui n'accroche pas.
C'est un rituel que je propose souvent quand mes élèves sont bloqués. Chaque jour, vous allez noter une chose qui a attiré votre attention : une vidéo YouTube, un sujet d'article, une discussion dans le métro.
Vous vous demandez : pourquoi ça m'a intéressé ? Puis vous explorez le sujet pendant 15 minutes, pas plus.
L'idée ? Vous reconnecter à votre capacité naturelle à vous intéresser au monde.
Thomas, par exemple, cliquait toujours sur les vidéos qui expliquaient la mécanique d'un objet ou les coulisses d'une technologie. Il a réalisé qu'il adorait vulgariser des concepts techniques. Il s'est spécialisé dans le montage vidéo technique.
Voici comment passer à l'action sans vous surcharger :
Jours 1 et 2 : Faites la liste de vos moments de flow Jours 3 et 4 : Posez les 3 questions miroirs à votre entourage Jours 5 et 6 : Testez une mini-immersion Jour 7 : Notez ce que vous avez appris et définissez UNE piste à explorer
Le but n'est pas d'avoir trouvé le Saint Graal à la fin. Le but, c'est de ne plus être dans l'attente. Vous serez moins perdus, vous serez dans le mouvement.
Se sentir perdu professionnellement, ce n'est pas un échec. C'est normal, ça fait partie d'une transition. Vos talents existent, même si vous ne les voyez pas encore. Ils sont peut-être enfouis dans la routine, le doute ou le syndrome de l'imposteur.
La bonne nouvelle ? Votre brouillard finira par se dissiper. Et pour celles et ceux qui se mettent en mouvement, ça sera plus rapide.
Ces quatre techniques sont faciles et rapides à mettre en place. Souvent, ce ne sont pas les solutions les plus longues et compliquées qui sont les plus porteuses.
Si vous voulez avancer avec plus de clarté et de structure, nous pouvons vous proposer un appel de diagnostic gratuit et personnalisé. Pendant cet appel, vous ferez le point sur votre situation et vos blocages. Nous identifierons ensemble votre niveau de désorientation et créerons un plan d'action étape par étape.
Demandez-vous : aimez-vous vraiment les tâches de votre métier ? Si oui, le problème vient peut-être de votre environnement de travail (équipe, management, culture d'entreprise). Si les missions elles-mêmes vous pèsent, c'est plutôt vers une reconversion qu'il faut vous tourner.
Il n'y a pas de règle universelle. Certains ont des déclics en quelques semaines, d'autres ont besoin de plusieurs mois d'exploration. L'important, c'est de rester dans l'action plutôt que dans la réflexion pure.
C'est une croyance limitante très fréquente. Tout le monde a des talents, mais ils ne sont pas toujours évidents à identifier. C'est exactement pour ça que les techniques du regard des autres et des moments de flow sont si efficaces.
La peur de l'erreur paralyse plus que l'erreur elle-même. Rappelez-vous qu'une reconversion n'est jamais définitive. Vous pouvez toujours ajuster le cap. L'important, c'est de commencer à bouger.
Pas du tout ! Toutes les techniques que je propose peuvent se faire en parallèle de votre travail actuel. Ne prenez des décisions radicales qu'une fois que vous avez une vision claire de votre direction.