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Aujourd'hui, j'ai écouté l'histoire d'Oriane. Je dois dire que son témoignage m'a remuée comme rarement. Cette femme de 36 ans, maman de deux petites filles, m'a rappelé toutes ces personnes qui m'écrivent chaque semaine, coincées dans une vie qui ne leur ressemble plus.
Aujourd'hui, j'ai écouté l'histoire d'Oriane. Je dois dire que son témoignage m'a remuée comme rarement. Cette femme de 36 ans, maman de deux petites filles, m'a rappelé toutes ces personnes qui m'écrivent chaque semaine, coincées dans une vie qui ne leur ressemble plus.
Je connais trop bien cette sensation. Le réveil qui sonne, et cette boule dans le ventre qui apparaît aussitôt. Pour Oriane, c'était pareil.
Elle me l'a raconté avec des mots si simples, si vrais : se lever à 6h du matin, avaler 30 kilomètres de route en forêt, supporter une chef qui critique constamment, puis rentrer épuisée à 18h... Et recommencer le lendemain.
Ça me brise le cœur de penser à toutes ces heures volées à ses filles de 6 et 8 ans. Je comprends tellement cette culpabilité qui nous ronge quand on sacrifie notre famille sur l'autel d'un travail qui nous rend malheureux.
Pour Oriane, ce n'était pas juste un mauvais jour de temps en temps. C'était devenu son quotidien. "J'allais au boulot la boule au ventre, je courais partout, c'était devenu ingérable," m'a-t-elle confié avec une sincérité désarmante.
Ce qui me touche, c'est qu'elle aimait son métier au départ. Secrétaire dans la fonction publique depuis 15 ans. Mais comme beaucoup d'entre nous, elle s'est retrouvée piégée dans une routine toxique qui lui volait sa joie de vivre.
Vous savez ce qui me touche toujours? C'est cette sagesse des enfants. Alors qu'Oriane rentrait d'une journée particulièrement difficile, sa fille de 8 ans lui a simplement dit : "Maman, si t'es pas bien dans ton travail, tu sais, tu peux changer."
J'en ai les larmes aux yeux en écrivant ces mots. Parfois, il faut l'innocence d'un enfant pour nous rappeler les évidences que nous nous cachons à nous-mêmes.
Ce jour-là, quelque chose s'est brisé en Oriane. Ou plutôt, quelque chose s'est libéré.
Il y a toujours ce jour, cette seconde précise où l'on se dit "ça suffit". Pour Oriane, c'était après une énième journée où sa supérieure avait critiqué tous ses collègues et tout son travail.
Je me demande combien d'entre vous attendez encore ce déclic. Combien sont au bord du gouffre, espérant le courage de dire "stop".
Oh, comme je connais ces voix! Ces amis bien intentionnés qui nous avertissent des dangers. Ces collègues qui nous rappellent la sécurité de l'emploi. Ces parents qui s'inquiètent pour notre retraite.
Oriane les a toutes entendues. "L'entrepreneuriat, ce n'est pas pareil... Tu n'auras pas de retraite... Les revenus ne sont pas fixes... Il faut beaucoup travailler..."
Je me demande combien de rêves ont été enterrés par ces phrases. Combien de vies auraient pu être transformées si nous avions écouté cette petite voix intérieure plutôt que ces prophètes de malheur?
Heureusement, son conjoint lui a soufflé cette vérité que j'aime tant : "Si tu n'essaies pas, tu ne sauras pas."
C'est fou comme une simple phrase peut tout changer. Un allié, une personne qui croit en nous quand le monde entier semble nous dire "c'est trop risqué"... ça fait toute la différence.
Je repense à toutes ces personnes qui m'écrivent en me disant qu'elles sont seules face à leur désir de changement. Si vous vous reconnaissez dans ces mots, trouvez cet allié. Cette personne qui vous dira "allez-y, je crois en vous".
Ce qui me bouleverse le plus dans l'histoire d'Oriane, c'est cette transformation profonde. Bien au-delà du changement de métier.
Je la vois presque, cette nouvelle Oriane, quand elle me dit : "Je ne suis plus du tout la même personne qu'avant."
Vous imaginez? Sa propre mère lui a dit récemment : "Tu as 36 ans, il était temps que tu prennes soin de toi avant de prendre soin des autres."
Ces mots me font frissonner. Combien sommes-nous à reporter sans cesse le moment de prendre soin de nous? À nous mettre en dernier sur notre propre liste de priorités?
"J'avais un vrai problème de confiance en moi," m'a confié Oriane. Et quand elle ajoute "Aujourd'hui, je suis la femme que je n'ai jamais osé rêver être", je sens toute la puissance de sa transformation.
Je crois que c'est ça, le vrai cadeau de la reconversion. Pas juste un nouveau métier. Pas juste un meilleur salaire. Mais cette confiance retrouvée, cette fierté quand on se regarde dans le miroir.
Je souris en pensant aux craintes d'Oriane. Ces mêmes peurs qui nous paralysent tous.
Deux semaines après le début de sa formation. Deux petites semaines ! Et son premier contrat était signé.
Un mois après l'ouverture de son entreprise, elle facturait déjà 800 euros. Deux clients engagés sur le long terme. Trois missions ponctuelles.
J'adore quand elle dit, presque étonnée : "J'ai carrément dépassé mes objectifs."
Ce qui m'épate dans son parcours, c'est cette rapidité avec laquelle tout s'est mis en place. Après des mois d'hésitation, une fois qu'elle a sauté le pas, tout s'est enchaîné.
C'est comme si l'univers n'attendait que sa décision pour lui ouvrir des portes. Je retrouve cette même magie dans tant d'histoires de reconversion réussies.
Vous savez ce que j'aime dans son approche? Sa simplicité désarmante.
Elle est allée au bar du village. Pour chercher un recommandé, rien de plus. Elle a discuté, proposé sa carte de visite. Et la responsable lui a demandé de l'aide pour un projet.
J'adore sa phrase : "Un cappuccino ça rapporte un contrat, c'est merveilleux."
Cette histoire me rappelle que les opportunités sont partout. Il suffit d'oser dire qui on est, ce qu'on fait, avec passion et sincérité.
"C'est principalement sur mon réseau personnel," m'explique Oriane quand je lui demande comment elle a trouvé ses clients.
Elle ajoute quelque chose qui me frappe : "Maintenant, je dors, je bois avec l'esprit de mon entreprise, à en parler à tous les gens que je croise."
Cette phrase résume tout. Quand notre projet devient une partie de nous, quand on en parle avec naturel et passion, les gens le sentent. Et ils ont envie d'en faire partie.
Quand je lui ai demandé où elle se voyait dans un an, ses yeux se sont mis à briller.
Elle se marie l'année prochaine. Et elle m'a confié, presque honteuse : "Mon rêve, ce serait de pouvoir m'acheter une robe à 3000€."
J'aime tellement cette vision où l'argent devient un moyen de se faire plaisir, de réaliser ses rêves, plutôt qu'une source d'angoisse permanente.
"On ne devait pas partir en vacances cet été. Finalement, on va pouvoir partir deux semaines," me confie Oriane avec cette joie simple et profonde.
Ces moments retrouvés, ces vacances en famille, cette liberté de choisir... N'est-ce pas cela, le vrai luxe?
"C'est le jour et la nuit," m'a-t-elle dit simplement.
Avant, elle se levait sans motivation. Maintenant, elle déborde d'énergie, d'envies, de projets.
J'adore sa phrase : "Quand on voit le positif, ça amène le positif et c'est un cercle vertueux."
Elle a trouvé le mot parfait pour décrire son parcours : "transformateur". Cette transformation qui va bien au-delà du professionnel.
Ce qui me frappe, c'est cette énergie nouvelle. Cette Oriane qui se lève motivée, pleine de projets. Cette femme qui s'est "ouverte comme une fleur", pour reprendre ses propres mots.
Je pense à tous ces matins où nous nous traînons, épuisés avant même que la journée ne commence. Et je me dis que cette énergie retrouvée vaut tous les sacrifices.
Si vous vous reconnaissez dans le "avant" d'Oriane, son message est d'une simplicité bouleversante : "On n'a qu'une vie."
Nous perdons tellement de temps à être malheureux, à nous dire qu'il n'y a pas de solution, que c'est trop compliqué, trop risqué.
Mais comme elle le dit si bien : "Si on ne prend pas de risques, on ne peut pas être heureux."
Aujourd'hui, elle ne regrette rien. "Je n'ai jamais été aussi heureuse qu'aujourd'hui."
Ces mots résonnent en moi comme une promesse. Comme une invitation à sauter, vous aussi.
Si vous vous levez avec la boule au ventre, si vous comptez les jours jusqu'au week-end, si vous avez l'impression de passer à côté de votre vie... Ce sont des signaux puissants. Comme pour Oriane, parfois un simple commentaire d'un proche peut être le déclic qui vous manquait.
Absolument! Oriane aussi avait peur. Peur de l'échec, peur de la concurrence, peur des critiques. Ces peurs sont naturelles. Le courage, ce n'est pas de ne pas avoir peur, c'est d'avancer malgré la peur.
Parlez de votre projet autour de vous! Le réseau personnel et le bouche-à-oreille sont vos meilleurs alliés. L'anecdote du bar nous montre que les opportunités surgissent souvent dans les moments les plus ordinaires de la vie. Il suffit d'oser se présenter.
