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Quand le burn-out devient le déclencheur d'une nouvelle vie "Chaque dimanche soir, je sentais cette boule au ventre revenir..." C'est avec ces mots que Jennifer, 36 ans, résidente de la région Centre, décrit l'état dans lequel elle se trouvait avant sa reconversion professionnelle.
"Chaque dimanche soir, je sentais cette boule au ventre revenir..." C'est avec ces mots que Jennifer, 36 ans, résidente de la région Centre, décrit l'état dans lequel elle se trouvait avant sa reconversion professionnelle.
Aujourd'hui, Jennifer rayonne. Elle a trouvé sa voie dans le community management et construit jour après jour sa nouvelle vie professionnelle. Mais le chemin n'a pas été simple.
Son histoire, c'est celle de milliers de personnes qui se reconnaîtront : coincées dans un travail qui ne leur correspond plus, épuisées par le manque de reconnaissance, et pourtant paralysées par la peur de changer.
Jennifer a franchi le pas. Et aujourd'hui, elle nous livre son témoignage sans filtre sur cette transformation qui l'a menée du burn-out à l'épanouissement professionnel.
Pour Jennifer, la prise de conscience n'a pas été immédiate. "Quand je réfléchis bien, je m'en suis rendue compte il y a presque un an et demi. J'ai fait un petit burn-out et je me suis dit : je ne peux plus y aller, c'est fini."
Les symptômes s'étaient installés progressivement :
"J'avais envie d'être enfin moi-même, de ne plus avoir ce masque qui dit 'oui, je vais bien', mais en fait pas du tout."
Cette phrase résume parfaitement l'état dans lequel se trouvait Jennifer : obligée de jouer un rôle, de paraître forte, alors qu'intérieurement elle s'effondrait.
Le travail était devenu une source de souffrance quotidienne, mais elle continuait par habitude, par peur, par conditionnement social.
Jennifer évoluait dans un environnement professionnel particulièrement difficile : "Je suis entourée d'hommes dans des entreprises où la majorité des employés, c'est des hommes.
Se faire une place en tant que femme, c'est très compliqué."
Malgré son caractère affirmé, elle peinait à se faire respecter et entendre. Et quand elle a enfin osé parler de son mal-être à sa hiérarchie, la réaction a été révélatrice.
Le déclic final est arrivé lors d'une réunion où Jennifer a tenté d'alerter sur la situation de plusieurs employés en difficulté psychologique. La réponse de son directeur a été sans appel : "Ce n'est pas les autres la priorité, c'est cette personne-là la priorité."
"Et là, j'ai fait 'ok, je comprends'. Il sait que je ne vais pas bien. Il sait que je suis presque au point de craquer. Et là, il me dit, en gros, ce n'est pas la priorité."
Cette situation lui a fait prendre conscience qu'elle évoluait dans un environnement toxique où "toutes les personnes sont toxiques, qui m'enlèvent toute mon énergie que j'ai à l'intérieur, où je veux tout donner, et j'ai l'impression d'être totalement bloquée."
Quand Jennifer a commencé à chercher une alternative, elle s'est naturellement orientée vers le community management. Ses motivations sont claires :
"J'ai choisi le Community Management parce que c'était un métier qui me parlait. Être un peu multitâche, travailler sur plein de domaines. Le community manager est très varié sur ses tâches et moi j'ai besoin de ça pour progresser, pour avancer, pour comprendre plein de choses."
Cette variété répondait parfaitement à son besoin de stimulation intellectuelle et à sa curiosité naturelle. Mais ce qui l'a vraiment convaincue, c'est l'aspect humain du métier.
"J'ai cette curiosité et vraiment cette envie d'aider les clients. Moi j'aime beaucoup apporter mon aide et ma vision des choses. C'est ça qui m'a vraiment résonné dans le cerveau, dans la tête et au plus profond du cœur pour ce métier."
Pour Jennifer, le community management représentait enfin la possibilité de mettre ses compétences relationnelles au service d'une cause qui lui tenait à cœur : aider les entreprises à mieux communiquer avec leurs communautés.
La décision de rejoindre Custom Life Changer ne s'est pas faite au hasard. Fin novembre 2024, Jennifer cherchait des informations sur l'entrepreneuriat et le freelance quand elle est tombée sur une vidéo de l'académie.
"L'algorithme est bien fait. J'ai trouvé cette fameuse vidéo du CLC qui expliquait la particularité de l'académie. J'étais attirée par ça."
Mais ce qui l'a vraiment convaincue, c'est le premier entretien : "Rien que le premier entretien, il a été juste libérateur. J'ai eu quelqu'un qui a été très touché par mon histoire où j'ai lâché mon masque et les larmes ont coulé."
Pour Jennifer, le choix s'est aussi fait sur un élément apparemment simple mais fondamental : "Le terme académie, pour moi, signifie la structure. Pour avancer, pour évoluer et pour me former, j'ai besoin d'un cadre et d'une structure."
Cette structure lui offrait ce qui lui manquait dans son environnement professionnel toxique : un cadre bienveillant pour grandir et évoluer.
Comme beaucoup, Jennifer a eu des moments de doute : "Je pense que tout le monde se le dit. Qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je vais pas me faire arnaquer ?"
Mais son instinct et les conseils de son entourage l'ont poussée à franchir le pas : "Si c'est ce que tu veux faire, fais-le. Si tu es consciente de partir dans une nouvelle vie, si tu ne testes pas, tu ne peux pas savoir si c'est vrai ou c'est faux."
L'un des aspects les plus marquants du témoignage de Jennifer, c'est la transformation personnelle qu'elle a vécue. Ses principales craintes avant de se lancer étaient claires :
"Je pense que c'est le manque de confiance en moi. Me dire qu'en fait, je ne suis peut-être pas assez avancée dans la formation et que je ne vais pas réussir, que je ne vais attirer personne, que les gens ne vont pas croire en ma compétence."
La formation et l'accompagnement humain ont travaillé sur ces blocages profonds. Jennifer décrit l'impact du coaching : "Toute cette partie coaching, c'est libérateur. Ça nous motive, ça nous donne un petit coup de pied au derrière aussi."
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Le changement le plus remarquable chez Jennifer, c'est sa façon de parler d'elle-même et de son avenir. Avant, elle portait un masque. Aujourd'hui, elle assume pleinement qui elle est.
"Ça nous fait devenir de plus belles lumières. On ne change pas, on évolue. On grandit, on s'améliore. On a un état d'esprit totalement différent. On parle différemment aussi."
Cette transformation ne s'est pas faite du jour au lendemain, mais elle est profonde et durable.
Un élément déterminant dans son parcours a été la rencontre avec d'autres participants : "C'est d'être atterrie dans une équipe et d'avoir rencontré de merveilleuses personnes qui aujourd'hui on continue à discuter."
Cette communauté bienveillante lui a apporté ce qui lui manquait cruellement dans son ancien environnement professionnel : "Il y a beaucoup d'entraide entre chaque personne.
S'il y a une personne qui a un coup de mou, hop, nous on est là aussi pour faire l'inverse et redonner de la motivation."
L'histoire du premier client de Jennifer est particulièrement inspirante. Elle venait tout juste de commencer sa formation quand une opportunité s'est présentée.
"Ça faisait peut-être une petite semaine. Et justement, une personne recherchait un community manager. Je ne sais pas pourquoi, je me suis dit 'allez, je vais faire'. C'est pas grave. Tu vas au culot, tu essaies."
Cette spontanéité et ce courage de se lancer malgré l'imperfection de sa situation lui ont permis de décrocher son premier contrat. Et cette cliente est toujours avec elle aujourd'hui.
"Je suis toujours avec cette cliente-là et on continue à travailler ensemble. Elle est contente de mon travail, et on voit loin, et on fait des projets, on avance. C'est gratifiant, c'est extrêmement gratifiant."
Jennifer a rapidement réalisé qu'il était impossible de mener de front sa formation et son travail salarié dans de bonnes conditions.
"Je me suis rendu compte que ce n'était pas possible de pallier le monde du salariat et la formation parce que je voulais tellement me mettre à fond dans la formation, apprendre, changer de rythme."
La fatigue physique et mentale accumulée l'empêchait de se concentrer pleinement sur sa formation. Elle a donc pris la décision courageuse de consulter son médecin pour bénéficier d'un arrêt de travail.
Aujourd'hui, Jennifer peut se targuer de résultats concrets :
La transformation la plus spectaculaire est peut-être personnelle. Jennifer décrit elle-même son évolution : "Je suis devenue une nouvelle femme. Une nouvelle moi ou peut-être redevenue moi, surtout. Je suis enfin moi et enfin moi-même et je n'ai plus de masque."
Son entourage positif le confirme : "Elles voient une différence, elles sentent ma façon de parler qui a énormément évolué, que j'ai un peu plus confiance en moi."
Le contraste avec sa situation précédente est saisissant. Alors qu'elle était en souffrance permanente, Jennifer décrit maintenant son état : "Je me sens mieux, plus moi, plus détendue, plus sereine, plus paisible aussi, beaucoup plus calme."
Le message de Jennifer est clair pour ceux qui sont dans une situation similaire à la sienne : "Il faut se lancer, il faut vraiment croire en soi."
Elle comprend les peurs légitimes : "Si on se pose la question, ça veut dire qu'inconsciemment, on le sait déjà et qu'il ne faut pas reculer."
"Ça m'a fait me découvrir aussi. Je suis sortie de mes zones de confort et ça fait peur. On va vers l'inconnu, quelque chose de totalement différent. Et en fait, on se dit qu'on arrive à faire des choses incroyables."
Cette prise de conscience que nous nous sous-estimons souvent est l'une des leçons les plus importantes de son parcours.
"On se sous-estime, mais au final, c'est que du mental. Il faut croire en soi, croire en ses compétences, croire en ce qu'on veut et ce qu'on peut faire de mieux pour notre vie."
Quand on demande à Jennifer où elle se voit dans un an, sa réponse est sans ambiguïté :
"J'aimerais être pleinement moi et vivre de mon activité. D'être à 100% dans ce métier et vivre enfin tout ça."
Cet objectif témoigne de sa détermination à faire de sa reconversion une réussite complète, tant sur le plan personnel que financier.
Son burn-out et sa reconversion lui ont permis de clarifier ses priorités : "C'est me donner à fond et vivre à 100% de mon activité" est devenu son objectif principal.
Cette clarté nouvelle contraste avec la confusion et le mal-être qu'elle ressentait dans son ancien travail.
L'histoire de Jennifer est celle d'une renaissance. D'une femme qui a su transformer son burn-out en opportunité de se reconnecter avec ses aspirations profondes.
Son parcours démontre plusieurs vérités importantes :
Le burn-out peut être un signal d'alarme salutaire qui nous force à nous questionner sur notre vie professionnelle et nos choix.
La reconversion n'est pas qu'un changement de métier mais une transformation personnelle profonde qui touche à l'identité et à la confiance en soi.
L'accompagnement humain est crucial pour surmonter les peurs et les blocages qui nous empêchent d'avancer.
Il n'est jamais trop tard pour devenir qui on est vraiment, même à 36 ans, même après des années dans un environnement toxique.
Le courage de se lancer malgré l'imperfection peut ouvrir des portes inattendues et créer des opportunités.
L'impact de Custom Life Changer sur sa vie ? Jennifer le résume en un mot : "Puissant. Une puissance extraordinaire et un gros boom dans le cœur et dans la tête. Un gros boom mais qui ne fait pas mal, qui fait beaucoup de bien. Avec plein d'étoiles et plein de lumière."
Aujourd'hui, Jennifer n'a plus de masque. Elle est enfin elle-même, épanouie dans un métier qui lui correspond, entourée d'une communauté bienveillante, et confiante en son avenir.
Son message pour ceux qui hésitent encore ? "Fonce, n'hésite pas. Il faut juste que tu crois en toi."
Si comme Jennifer, vous ressentez une angoisse permanente à l'idée d'aller travailler, si vous avez l'impression de porter un masque constamment, et si vous ne vous sentez plus à votre place malgré vos efforts, c'est un signal fort. Le burn-out révèle souvent un décalage profond entre vos valeurs et votre environnement de travail.
L'exemple de Jennifer le prouve : elle a décroché son premier client dès sa première semaine de formation. Dans le digital, les compétences et les résultats comptent souvent plus que les diplômes. L'important est de se former sérieusement et d'oser se lancer.
Jennifer a fait le choix de l'arrêt maladie pour se concentrer pleinement sur sa formation.
Elle explore aussi la démission-reconversion. Il existe plusieurs dispositifs : CPF de transition, Pro-A, ou maintenir une activité partielle le temps de la transition.
Pour Jennifer, la prise de conscience a commencé il y a 18 mois, le déclic il y a 6 mois, et sa formation a débuté récemment. Chaque parcours est différent, mais il faut souvent compter plusieurs mois pour se reconstruire psychologiquement avant de pouvoir se projeter sereinement.
Jennifer insiste sur l'importance de l'écoute, de la bienveillance et de la communauté dans sa transformation. "C'est de la bienveillance, c'est de la magie", dit-elle. L'accompagnement aide à surmonter le manque de confiance et les peurs qui paralysent souvent après un burn-out.
Jennifer a dû faire un choix radical en s'arrêtant complètement, mais ce n'est pas obligatoire. L'important est d'être honnête sur ses capacités et de ne pas se disperser. Mieux vaut avancer lentement mais sûrement que de s'épuiser à nouveau.
